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Troisième sexe sur Cannes.

Week end du 28 décembre sur Cannes.

Voici venu le sourire comme celui de la victoire. Aucunement parce que la majorité se méprend, mais avant tout destiné à ces quelques qui voient et qui ne prononcent mot. Depuis ma perception et mon audace, je ne sers qu'à éclairer leur suffisance qui me paraît tellement éloignée. Tel un maigre épisode signifiant peut être des débuts, mais un essentiel accomplissement pour celle que je m'évertue à imiter. Car se grimer ne sera jamais assez. Besoin est de mimer. Et surtout de croire en son émergence.

Les habitudes font que la serveuse nous identifie à chaque apparition. L'approche et l'inclinaison sont à la mesure de son rôle dans l'architecture. Et elle est bien la seule à s'amuser de la tromperie qui est devenue une tradition par sa régulière fréquence. Même si son usage ordonné ne doit la faire dévier vers la raillerie. De plus, certainement attendu que l'annonce promet une sérieuse distribution comme une étonnante prestation, elle ne remarque la moindre divergence et ne souligne le plus petit persiflage rempli de sarcasme. Ou feint de le faire dans une ouverture de conscience qui aurait approuvé moult originalités et s'imposerait de se joindre à un sentiment maintenant éduqué. Et aussi peut être parce qu'elle aurait compris. Pareille à une jumelle qui penserait après un événement brutal que le drame peut être surmonté, et ainsi aider à atteindre la source d'un reflet. Et alors distinguer l'illusion d'un contraste à portée de sens. Une méthode du ressort de l'esprit pour berger.

Eut égard que je ne doive pas être unique à cette distinction. Par une certaine tolérance et une évidente indulgence, elle s'active tout autant à libérer les notions. Sa position aidant, elle diffuse son interprétation et la nécessité de son caractère à ceux qui s'étourdiraient de tant d'insolence. En invitant à accepter différents tempéraments car ils sont l'assurance d'une variété de dispositions tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la galerie. Donc, par cette facilité, dérogation est aussi accordée à croire en des orientations déconcertantes. Nées de modèles surprenants, et guidant le novice du cadre sur la route de la performance bien après celle de la réhabilitation. Au son d'une sollicitation qui prendrait la forme d'une illumination donnant le temps à ceux qui la saisissent de réfléchir. Et surtout d'interpréter ce mouvement fructueusement. Elle y travaille donc, au delà d'y aspirer.

Nulle insistance dans cette largesse pour que je me détache de mon inspiration inopinément. Car je ne cesse de sentir sa présence durant mes chroniques. Tout comme celle qui nous rejoint afin d'entendre nos vœux édulcorés à destination de notre soirée. Pour accéder à notre première volonté de baigner nos lèvres dans un goût méconnu, puis de son adresse renseignée, il est envisageable qu'elle sache tout autant qu'un soutien campe non loin. Le sien, si discret et reculé de tout témoignage. Quand bien même il serait possible d'entendre l'engagement d'une énergie, il n'est le crédit que de ceux qui ont un jour ouvert les yeux.  Il est son exclusivité pareille à celle qui me hante plus qu'elle ne m'assiste. Elle devine son empreinte et ajuste son jugement à son brillant. Comme je veille à équilibrer le mien dans cette confusion de prévalences. Peut être qu'elle soit investie de ce cheminement plus préalablement, et que j’apparaisse du portrait de l'ingénue qui se croyait singulière et enveloppée d'une mission. Quand des intrépides comptaient leurs voyages comme j'additionnais mes jours. Mais de cette assiduité elle ne parlera pas. Puisqu'elle nous est propre et intime. Ainsi de sa profondeur elle ne fera écho.

Pas davantage elle ne verra l'ombre de ma compagnie. Cette vague colorée qui en permanence s'agite et remue dans un entêtement à me vouloir à son image. Mon nuage contradicteur. L'obstination à me signaler qu'une autre vie manque cruellement d'agrément à trop désirer se mêler à une tendance. Que mon émancipation se prononce au dépend d'une cheville recluse et séquestrée dans une propriété dont les murs sont sa chair. Une réclusion par sa nature vécue comme la punition de celui qui aurait deviné le chemin sans jamais pouvoir s'y employer. D'un vert rapportant l'espoir que doit provoquer son sacrifice. La couleur qui n'effraie pas, mais qui souffle des perspectives pleines de chaleur et de découvertes. L'introduction du meilleur comme on aimerait encourager à tracer la route du succès. Ou tout du moins de l'émerveillement. Telle une nuance qui apaise et qui entretient la ressource. Une réserve, et la potion à un redressement qu'on imaginerait d'un recours rigoureux à une richesse prochaine.

A trop vouloir animer les volontés, j'ai presque oublié que des opinions puissent s'organiser. Et lorsqu'elle émane pour acheminer nos souhaits, aucun geste ne trahit sa conception. Dans un sourire complètement conquis à notre manière, elle nous baptise d'une excellente soirée pour après revenir à ses occupations. Comme elle s'y exerce depuis tellement de nuits en définitive. Car de ce fragment d'écueil je ne suis plus à ma première évocation. La comédienne et le lieu se sont changés à la proportion d'une parcelle de mon monde, de laquelle ne se transporte plus aucun risque.

Quand il est temps pour moi. De m'exprimer et de m'animer. Le moment venu de m'épanouir et d'enfin respirer. Alors que mon désir enfoui se constitue. Et que ma force me conduit à ériger cette représentation qui est certainement une réelle passion avant d'être une altération. Jamais je ne le perçois quand bien même je sais classer son appartenance. Mais son regard me scrute. Je sens sa poussière me caractériser tout autant qu'il cherche à se dresser. D'une silhouette qui se précise, jusqu'à des limites que j'appréhende telles les inscriptions de ma facture. Une reconnaissance par la créance. Pareille à une addition que je ne cesserais d'honorer. Cette brume est le gage que j'accomplisse sans flottement la charge de mon astuce. A moins qu'elle soit celle de ma révélation. Elle m'épie et fouille mes faiblesses. Au point que tant de fourberies conjuguées à du génie, m'affecte d'un prix considérable à acquitter pour une semblable confession. Mon juge, et la rançon de ma lumière.

Car je la lui dois. Une obligation comme un impératif qui me proposerait de choisir entre la gloire ou un lamentable échec. Le principe par la morale dont l'épreuve aurait des accents antinomiques s'ils n'étaient ceux de la provocation. Le défi ou le mensonge. L'adversité par une hypocrisie afin de dénoncer une simulation manifeste. Ainsi la tragédie d'une civilisation. D'un spectacle très étoilé, et trop déguisé pour finalement dissimuler à la volonté du propos de nos juges le principe originel de l'existence. Comme le serait un misérable plaisir, de gaîté et de distraction à observer ses sujets se leurrer cernés par un vent mauvais. La bise de l'omission qui séduirait pour mieux circonscrire.

La jeune femme s'est effacée maintenant. Si d'une réplique elle s'habille, elle se maquille à mon égale d'idées et de possibilités indignes d'une fable cartésienne. Une dernière fois, je la croiserai bien plus tard quand l'heure sera venue. Ne demeurent alors que mon impression et l'influence que je répands. Encore pour cette aubaine, mon article touche à son terme. Cette étape est ma confirmation et aussi mon assouplissement. Puisque sitôt la protection d'une époque révolue sur moi revêtue, l'escalier ne sera qu'une futilité à dompter. La gentillesse ne sera pas d'affronter le froid en simulant une tentative de stabilité à m'accrocher à un bras que je sais attentif, mais elle se caractérisera dans l'impulsion que laissera mon souvenir. Ces appréciations plus en bas confrontées à des opinions. Lorsque m'accaparant les obstacles je danserai sans retenue sur ma hauteur le temps de gravir une transparente campagne. Mon ultime résonance. A toujours conquérir des sommets. Ma plus belle diffusion. Que celle de leur offrir à tous alors que je m'élève de nouveau, un enivrant ballet.

Le ballet de mes perspectives. Cette promesse.

Week end du 28 décembre sur Cannes.
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