Pourquoi suis-je ?

Il est indéniable que nos motivations sont propres tout autant qu'individuelles. Même si les arguments peuvent se rapprocher ou concorder d'une fille à l'autre, le fait qu'ils soient liés à notre histoire nous rend uniques et bien ancrés dans des émotions personnelles.

Nul remord ou envie de refaire l'instant, juste le désir de mettre des mots et des sentiments sur une expérience que beaucoup dénonceraient ou condamneraient sans vraiment savoir. Car il me paraît évident que pour pouvoir en juger, il faut bien plus que lire ces quelques lignes ou articles, et encore davantage que goûter à ces autres clichés.

Comme tout sujet, le meilleur guide est encore de s'assimiler à ce monde pour en juger en toute connaissance. En d'autres thermes, s'y plonger physiquement pour prétendre le connaître pleinement.

Pour faire concis, le choix de vouloir ressentir la femme. Rien de plus. Et une fois ce choix consommé, la recherche du renouvellement puis l'addiction.

A l'image de toute pratique ou loisir, il est une fois où l'envie nous prend. Rien de vraiment extraordinaire. Puis au fur et à mesure de l'exposition, la volonté de tout parfaire et d'aller au mieux vers l'excellence. Ce renvoi de l'image d'une féminité idéale qui serait un objectif jamais croisé nous motive assurément. Comme une chimère qui n'aurait cessé de nous échapper au point de nous faire renoncer sur l'instant, mais pas renoncer à la femme que nous aimerions connaître. Ainsi, l'homme pourrait être la représentation du divin sexe faible, car au final brille dans ses yeux sa vraie nature.

Car lui seul la connait.

Nous ne sommes pas une anomalie, nous ne sommes pas femme. Juste l'idée que cet homme se fait d'elle.