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Troisième sexe sur Cannes.

Week end du 14 décembre sur Cannes.

Il ne les aime pas. Et toujours lorsque vient son invocation macabre, il suppose à raison qu'il aura à les supporter une fois encore. Sa sommation funeste avertissant alors de la dernière chasse dont ils ne seront malencontreusement pas les victimes. Ainsi, ils sont de la texture du repoussant dont il ne pourrait se démunir en raison de leur royaume. Car ils désignent des instruments utiles en semblable demeure, et à la signature d'un pêcher bien sournois si leurs adorateurs savaient se hisser à leur altitude. Des fragments comme les ornements auxquels l'ambiance se doit de s'accrocher pour une parfaite corrélation à l'ensemble. Des insignifiants insipides pour peu qu'ils puissent d'une grandeur bien mal estimée se dresser soudainement à l’échelon de leurs créateurs. Ceux qui règnent dans l'arbitrage de tout. Et d'abord dans sa convocation malheureuse, lui le cavalier courant vers son néant bien malgré les traces qu'il garde de ses multiples combats passés. Parce qu'à l'image de l'espace coloré qui les entoure, ces rondeurs animales composent une couleur qui sans un éclairage éduqué ne peuvent prétendre à un relief à la nuance la plus réaliste possible. Frisant dans leur aisance une généreuse authenticité plus que le nécessaire. Mais à la note de l'attribut qui assoirait une ostensible et brutale exigence, si elle ne s'avérait plus perturbante et de la mesure d'un trouble destructeur par son insignifiance. Du ridicule déguisé en révolution.

Alors bien complaisamment l'anomalie les accepte. Vu que son rôle tellement secret n'est en rien d'influencer ce paysage qui l'incommode et qui ne cesse de lui offrir sa chance. Cette aubaine dommageable. Ainsi elle est obligée de se mouvoir au centre d'un édifice irrité de pierres qu'elle connaît bien entièrement, puisqu'elle en est l'observatrice avisée et aucunement à l'impulsion manifeste. Son pouvoir est réparateur essentiellement et non qualificatif. Et c'est à ce propos qu'elle s'oblige à un sort si résolu et silencieux. Celui de se contenir face à des leviers au geste souple et frondeur. Qu'elle se satisferait à anéantir si sa dissolue contorsion le lui permettait. De l'assurance d'ainsi écraser en totalité toute conduite réfractaire et impure.

Pour en somme paradoxalement ne jamais réapparaître en cette philosophie qui les enferme tous, et qu'elle doit subir. Leur paradis, et surtout son enfer. Même s'il s'annonce bref puis du son d'une mort inéluctable. Engendré dans un domaine que son influent a tellement peiné en recherche de perfection à construire. S'efforçant à le cultiver à la limite de l’obsession. Au songe de l'enthousiasme de l'initiateur qui souhaiterait tordre l'envie à la moindre incartade comme à la plus petite objection. Que celle ainsi débauchée, qui s'identifierait de la digression motivée par des faiblesses abandonnées involontairement au hasard de l'ouvrage. En peine de génie comme de composition dans une confection qui ne se terminera jamais. Pour dans un malaise plus tard après l’avènement signant le premier jour, à constater que quelques endormis se répandent en présomptions plutôt que collaborer en un meilleur qui leur est destiné. Cet archipel désiré du commun, à l'aspect d'un Élysée rêvé de tous finalement. Rayonnant au creux des heures sombres que même par de superficielles libertés il est encore concevable d'oublier. Enfin calmement attendu durant toute une existence lorsque se sont ajoutées tant d'années pour subitement y aspirer benoitement, masquant ainsi des raisons plus profondes. Celles de multiples déceptions.

Les oiseaux ont cette particularité de s'agiter au gré de leurs sens. Et même si ceux-ci sont d'un développement identique à leurs fiévreux admirateurs, l'aptitude des cinq notions diffère à l'évidence chez ces premiers. Et davantage en cette immensité. D'un degré véritablement accru ou réduit pour les uns, mais qui se projette sur des seconds pour ainsi étoffer une finesse que l'individu conventionnel tempère à un niveau plus modéré. Par conséquent dans l'immédiat, le phénomène renonce à établir partialement ce que ces créatures capturent de plus révélateur en ces lieux. Et en quelles propriétés elles pourraient le percevoir, lui une si magistrale édition, à l'instant par sa formule soignée. Car il ne doute nullement qu'à l'incarnation de tous les éclats animés qui parsèment la ville, ces misérables poèmes volants soient l’espérance finale de fragiles obstinés. Remarquant leur présence sans réellement singulariser la valeur qu'elle porte telle une foi. Donc face à des amoureux qui rêveraient de franchir des frontières, privé qu'ils sont de déjà connaître les leurs. Ces aveugles.

Sachant que passées des suffisances qui inquiètent plus instruit, le maudit ne les apprécie donc pas plus, ses trajets se cumulant. Même cette énième fois en les inspectant de plus près au sortir de sa mutation. Sûrement parce que leur faculté repose sommairement sur le talent de pouvoir s'élever. Depuis une nature qui est surtout une vaine caresse tolérée. Jamais il ne les reconnaitra, et pas davantage que les organes qui s'activent autour d'eux sans savoir que sa réflexion les brime dans leurs détails actuellement. Tous ces nécessiteux et miséreux sans la moindre exception qu'il prend la peine d'ausculter. Puisque dans son dégoût, même s'il changeait ses cheveux en une rivière de sang qui par son empreinte supposerait un précipice sur la chaussée, aucun ne s'en éloignerait. Poussant alors sa volonté à incendier toute la rue dans une colère qui pourrait naître d'une quête trop lente, ces inaccomplis n'y verraient pas mieux. Continuant à circuler et à occuper leur existence linéaire, sans secousse ni tiraillement. Dés lors qu'un contraste tenterait une irruption parmi un registre régulier, il serait affecté à un orage mineur qui sans être aperçu d'une médiocre chaleur n'empêcherait en rien leur journée de subsister. Dans une continuité à respirer ce dont ils sont convaincus d'une vie tranquille.

Le calme revenu, l'importun ménage ses élans. Et une fureur inutile. De la force de modifier son modèle dans des convulsions qui épuisent son énergie, souvent il se tourmente d'être diminué à l'occasion de ce voyage répétitif. Car ainsi posté, il est à l'affût malgré lui de toute divergence dans ces quartiers. Au point de percer l'infime volonté qui souhaiterait remettre en question le paysage. A l'émergence d'un prédateur qui signalerait sa proie avant que son geste disruptif se caractérise. Mais d'une démonstration probablement extraordinaire et décalée, il s'électrise largement quand arrive un domaine pour lequel il ne dégage aucun accord. Confirmant alors sa griffe acérée tout autant que faillible d'un songe à l'autre.

Ainsi à ses oreilles, les mots émis sont des notes. Et les vents des mélodies. Allant d'une notion universelle détenue de tous, au titre de travers bien ébranlé qui le guide maladroitement. Du malin sourd dirigé vers un tableau qu'il ne peut conduire, et dont les résonances ne se définissent que par une harmonie. Une musique. Alors que des paroles égrainent les tranquilles, et des bruits ambiants dévorent l'étendue bleutée. Depuis sa conversion à un ressemblant que ce peuple ne peut voir en définitive, son châtiment est de les discerner mais de ne point les entendre. Juste au son d'une symphonie qui rythme sa mission sur fond de suggestion. Comme un hymne à son adresse, dont il ignore toujours l'origine au cœur de cette architecture changeante. Démarrant doucement et à la percussion plus hâtive lorsque vient le dénouement quand sa mission s’achève. Et ici se situe très certainement la raison de sa colère. Alliant forces et faiblesses alors qu'il a à sa charge de restaurer l'équilibre. Un équilibre qu'il commande mais qu'ils ne possède pas. Son devoir étant de perpétuer la cohésion, sans être vu des autres. Et de cette façon dans leur écho étouffé.

Maintenant sa réalisation propre est enfin aboutie. Par une insolence classique sur sa taille et sur sa densité, il est enfin disposé à se déplacer entouré de sujets qui jamais ne le distingueront. Ses tons comme sa légèreté vestimentaire ne sont qu'une succession de facilités pour lesquelles il sait que personne n'embrassera l'article. De la sorte, patiemment il a pu choisir son teint et sa couverture; même si l'inexactitude ne provoquerait pas d'incidence notoire au milieu d'une région où l'apparence prévaut surtout par un niveau d'accomplissement ou de pittoresque. Acceptant alors les originalités pour peu qu'elles s'illustrent la tête haute dépourvue de peurs. Dans l'hypothèse évidente où il serait remarqué dans son état tout simplement. Et pour le moins opaque s'il s'en plaignait. C'est à cet effet que l'altération s'est définitivement soldée dans un appareil des plus conventionnels afin de se conjuguer excellemment parmi cette communauté qui l'omet. Mêlant ici contradiction avec conciliation bien que l'échange ne vaille pas par tant de contentions en conclusion. Sans fantaisie. Alors qu'à son arrivée dans la fontaine, le tempérament mauvais se saisissait d'abord d'une figure de son temps et perdue dans une foule de similaires à son reflet. Hésitant fatalement entre l'intérieur de la ville avec ses artifices dorés du ton de l'enchantement que procure l'ambiance. Et le rivage épanouissant par son azur profond, qui inspire l'ivresse de vouloir se vouer totalement aux plaisirs de son infini. Au risque de se fourvoyer temporairement si sa nature avait été de la proportion générale à la suite. Lecture pour ainsi faite de celui qui interprète vraisemblablement les rouages de tout ce cercle. Qu'il a appris à connaître depuis longtemps.

Aussi seule l'éclairée est assez légitime pour le voir. Puisque depuis toujours il a été convenu que les initiaux jaillissements de son exécuteur seraient le fruit des talents les plus louables de son imprudente fougueuse. Au delà de son identification uniforme qu'elle avait besoin d'authentifier lors de sa venue céans. Donc dénuée d'une opulence spontanée et néfaste qui allumerait la couronne plutôt qu'anéantir définitivement tout dissidence. Par une frayeur assimilée à une anxiété nerveuse, et en rien une terreur qui s'associerait à l'ultime conception de l'épouvante. De ce qu'elle décrie d'une plaie patente. Ou de ce qu'elle redoute de cruauté et d'aversion. Car même si par cette abomination l'esprit visé implique de fuir devant un afflux de noirceur, complètement ressenti, elle s'enquiert toujours de la retenue qui lui garantit le libre arbitre et surtout ses suites. Une sublime calomnie. Contrariée par cette grande maladresse qui justifie la discrète absorption subie par l'indécis au bord du bassin, et la chasse qui en découle. La présence amère qui s'affaire. Offrant ainsi le berceau de davantage d'audace finalement, pour celle qui organiserait les montagnes au loin à son envie, par un laconique espoir. Et par l'antinomie d'un départ qui se rapproche à force de supputations trop avisées et fournies en réponse à cette marge. Tel le dernier met vicieux qu'on adorerait servir, avant que la corde ne se tende.

Ses yeux sont de la couleur de l'horizon. Ce lointain jardin que la perspicace envisage. Et tandis que l'invisible se résout à s'abandonner bien plus haut, la circonspection le gagne. Essayer de comprendre pourquoi les étoiles les attirent tellement. Alors que plus bas l'adéquation de cet environnement procure ce à quoi prétendrait tout impétrant. De l'assurance de savourer des plaisirs si convoités. A la caution de ne jamais témoigner de l'usure du temps.

Mais il n'ira pas plus loin vers les cieux. Attendu qu'il sait ce qui se niche caché derrière le soleil. Son nid. Sa raison. Et bien douloureusement la cause de son adoption.

Sa peine.

(C4. https://lenvol-roman.blogspot.com/ )

Week end du 14 décembre sur Cannes.
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