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Troisième sexe sur Cannes.

Week end (1) du 4 janvier sur Cannes.

De par l'instinct ou par le simple désir, l’opiniâtreté devient mouvement. Sans se questionner ou y justifier de la moindre explication, l'échappée s'affirme toute en précipitation et si le geste pouvait être évalué d'une graduation étrangère n'en demeurerait que le courage. Ou le choix. Depuis une pincée d'effronterie à l'éclosion qui n'apparaîtra que comme un maigre signe de témérité, si ce n'est de résistance face à la précaution globale et collective. Cet indicateur désolant de subordination totale.

Alors presque dans leur élan décision est prise de changer d'orientation. Par l'impulsion comme la nature sait les inscrire. Ainsi la nuée s'embrase telle une meute qui aurait décidé que meilleur festin se présentait plus auréolé en un autre asile. Cependant, le havre ne qualifiera jamais la résolution de cette légion, car elle est teintée de volonté inhérente avant d'endurer l'effluve communautaire. Du souhait de se laisser influencer d'un étonnement immédiat, ou de sensations soudaines. A l'image de celle qui les observe. Pouvoir et ordonnance.

Mathilde suit du regard l'avalanche d'oiseaux qui aspire à se décharger d'un calendrier comme on se libérerait d'un projet. Ils sont leur humeur. Mêlée d'impatience et de désinvolture. Rien ne peut les émouvoir ni les diriger. Ils sont une ambition, et le couronnement si généreusement suggéré même s'il ne sera aucunement saisi de la sorte sous leur flanc. Pareil à un vœu pieux. Un désir sans lendemain et malheureusement parfumé d'échec. Quand bien même une si grande impudence mariée à de l'impunité serait le gage de tellement de sagesse. D'un principe par sa sincérité naîtrait la prophétie d'une conscience fédératrice. Une trace à conserver et qui servirait de lettre à qui saurait surseoir au fantastique ouvrage d'une vie. Cette élémentaire raison pour qui n'aurait pas compris que les lignes ne demandent qu'à être prolongées. Voire effacées pour rêver de leur suite. Le bonheur de créer son espace tel que l'esprit brûlerait de se jeter dans l'inconnu. Un parcours piloté dont le nom tairait la probabilité et la saveur du mystère. Dans une dimension nourrie de ténèbres puis d’innovations. Et d'espoirs.

La ponctuation est pourtant bien révélée. De misérables signes qui sont de primaires annonces pour la civilisation. Il faudrait alors croire en autre chose pour donner le relief à tant de faculté. Imaginer que leurs paroles sont les chapitres d'une œuvre ouverte à la satisfaction de chacun. Et qui ne demande qu'à être complétée. De pitoyables vagabonds navigant à l'aigreur d'une émanation presque prévisible, et qui finalement serait la marée de laquelle ils se jouent. Les acteurs d'une démonstration dont la profondeur apparaîtrait trop fournie en concordance et en signification. D'un commun qui détaillerait le doigt alors que ses tuteurs lui enseigneraient la lune. Ne survit donc que l'enchantement. Alors que pareille gesticulation devrait être la partition de toute acuité.

Les travers s'installent dans une aisance agréable et finalement maudite. Au ciel la malice d'une utopie complaisante et dérivée d'impolitesses. Et plus en bas réservé aux barbares, de ne séparer que du bleu avec le gris ainsi proposé. La hauteur serait la signature des éduqués. Peu importent leur substance et leur attribut. L'observation en une noblesse immaculée d'arrogance construirait la justesse de l'exégèse du tableau. Obligation ainsi faite de prendre de l'éloignement comme on travaillerait à se détacher de l'ensemble. Par besoin plus que par condescendance. A la recherche d'une réponse à une danse animale. Et qui s’apparenterait à l'illumination de toute une vie. Le heurt qui déclenche le réveil. Un temps soit peu que l'admirateur décide de se poser en cette pertinence. S'il succombait au charme d'une possibilité invraisemblable, et dans une folie brutale se résolvait à se travestir de couleurs qui le rendrait isolé de sa propre famille. Apatride d'un système guidé par la majorité. D'une échelle qui refuserait qu'un membre s'en exporte. Le lointain banni et incompris par ses origines, transformé en réfugié parmi les érudits. Ceux pour qui le néant ne conviendra jamais. Puisque d'obscurité ils ne verront que les épices invisibles d'un plateau infini. La pommade prometteuse qui guérirait d'un mal à ne pas connaître. Comme si la naissance n'était que la chance à découvrir l'empreinte qui possédait la source de toute réalisation. L'exécution d'une discordance. Et l’orgueil à dicter des conjonctures qui forment des appareils.

Car cette lune ne peut avoir été placée par coïncidence. Et de l'instant que tous manieront afin de l'étudier, d'autres s'inquiéteront d'une conviction à la cultiver à semblable distance. Des interrogations accidentelles et dangereuses d'incertitudes. Mais lorsque les médiocres partageront leurs excuses dans si peu de persévérances, des intrépides jugeront les leçons éternelles et éclaireront la nuit comme on commande au temps. Les aiguilles ne suffiront plus. De valeurs ils ne définiront que des instruments sculptés pour asseoir une exigence partiale. Vers la contestation de la généalogie par un unique agent effectif. Attendu qu'au delà du nid existe un arbre ou la maison qui additionne les fermetés. L'assurance que le basculement est improbable. Que les sujets n'ambitionneront à aucun moment. Que l'aurore ne peut être contestée. Que rien ne s'opposera à la foi, et encore moins une révélation. L'évangile canalisant la gravitation comme on contient la morale sans l'expectative à spéculer sur les idées. Telle une interdiction noyée dans la brume ralliée à l'obscurité de ses limites. D'insoupçonné tempérerait la raison à ne point augurer. Ou d'une béatitude influencée on dresserait une magnifique consolation suite à une désastreuse faillite.

Dans ce dessin elle comprend le détour. Les méandres de l'horizon ne combinent pas l'infime trame étoilée qui suppose des clartés ponctuelles. Imaginer la composition, détachée plus en haut, soulignerait des préliminaires à la limite d'une caricature en définitive. Si elle avait la faveur de se transporter. Car elle aussi réfléchit à un sentiment. L’obsession ou la hantise de ne pas avoir encore tout contemplé. Elle songe à une amorce qui ne serait qu'un début. Un départ à plus grande aventure et qu'il suffirait d'estimer pour bousculer les racines. Ces hypothèses au demeurant d'un préambule que personne n'a aperçu et que tout le monde admet sans la plus petite marque de stigmate. Comme s'en remettre à des articles donnant la route à suivre sans impliquer que la progression puisse se faire avec des ailes. Et de son propre chef. Un essor par la croissance plutôt que par le cheminement.

Ils sont partis loin et ont disparu maintenant. L'intervalle a pris fin, et l'événement de leur envol n'est dévolu qu'à alimenter ses doutes. Mathilde revient alors à ses limites. Son développement passe peut être par son évolution. D'une augmentation de ses performances. L'initiation à de nouveaux sens qui lui permettraient de voir passées les frontières de la croyance. Et pour cela elle doit davantage entendre son cœur au lieu d'écouter une mélodie vaniteuse. Et exclure ce simulacre religieux par ses mots...

Week end (1) du 4 janvier sur Cannes.
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B
Bonjour, vous êtes splendide, j'adore vos jambes ainsi que vos chaussures!
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