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Troisième sexe sur Cannes.

Week end (1) du 21 décembre sur Cannes.

Sur le moment elle sait ne pouvoir s'en échapper. Que la partie inférieure de son bras colle à ses reins signifie que de son intimité a la hauteur de son alignement, et que l'usage est à son jugement. Les doigts sans la moindre division passive la retiennent comme pour insister qu'en leur demeure elle restera captive.  Ainsi sanglée au plat qui l'affermie, nulle équation ne lui est fournie pour se libérer. Le poids de son corps rangé dans une étreinte imposée ne propose aucune rupture pour alternative. Sans le concours de quiconque, il peut condamner une imprudence pour celle qui se serait laissée limiter maladroitement à cette découpe. Un isolement pour une insolence, si la victime n'avait pas consenti à pareille proportion. Et sur l'instant pressée entre caractère et ascendance, elle ne parvient plus à distinguer où se situe le vrai pouvoir. De son hypnotiseur ou de sa prestance.

Son autre main se munit d'exigence pour qu'elle relève son visage. Et ainsi elle observe l'horizon comme pour mieux penser à ses environs. Les baisers alors répandus ne sont perçus que tels les délices de sens infinis. Pour satisfaire à une autre fin teintée de succès, si à défaut celle-ci ne se risquait pas en une lisière gardée vierge à son passage. Dénuée des sensations que tous ses instincts peuvent lui procurer, dans sa pertinence. Et la menace à défaut d'une bénédiction à demi savourée.

Réservée et dirigée. Avec la correction du silence, lui offrant alors le bouquet de la sage et de l'introvertie. Et à ce constat il s'acquitte de toute politesse pour mieux revenir à son impulsion. Signalant son crédit par l'influence de son autorité. Tel le certificat d'être en situation de répandre sa fureur et son immoralité comme bon lui semble. Des dessous d'une dépourvue qui aurait distingué en lui la conclusion d'une adoration ultime, avec le vent certain de l'inconcevable.

D'une culpabilité pleinement voilée, le blanc de son habileté s'oblige davantage entre ses souplesses. Ainsi sollicitées, la vigoureuse remontée des termes insiste à sentir les jambes un peu plus ouvertes. Son humidité, ce gage de consentement, est aussitôt perçue par les cinq souches. Et sans ménagement pour déclarer sa foi en sa soif, il glisse complètement sa façon au centre de son trait. Parce que cet espace de plaisir et de distinction sous un tissu par son balancement doit rester en suspension le temps de son emprise. Mais surtout parce que ses détails travaillent à caresser une profondeur. L'autre un peu plus éloignée, et tout autant disposée à recueillir son avidité.

Encore, il resserre ses doigts sur son cou. Et elle garde alors la direction de son intérêt. Puisque plus après le charmeur s'efforce à redevenir rapace. Dans une danse de passions qui s'ignorent et refusent de se dévoiler au milieu des prétendants ainsi aiguillés. L'illusion s'exerçant en tout point, et de la discrétion ainsi répandue résultant d'une approbation saugrenue. Les deux érudits tentent l'insurmontable et aussi la démesure de leurs chaleurs. Et à force d'assentiment assourdi, l'excessif devine que le comble peut être admis.

Sa prompte imminence requiert que tout son corps soit adressé à sa silhouette. Même sans son insistance à la saisir au dos, il s'applique à se loger instamment sur sa taille. Ainsi glissé dans le principe de sa féminité, elle peut percevoir la densité de sa figure. Au rythme de sa prétention à rechercher l'écume d'une disposition, il déclare de surcroît sa volonté à s'assimiler à celle qu'il croit sa conquête. Ses inscriptions sauvages ne sont pas suffisantes dans leurs écarts, vilement il souhaite en l'enserrant affirmer sa définitive intention.

Sa jupe est relevée à la portée de sa ceinture. Très distinctement un talon n'est plus engagé au sol, puisque son genou se dresse sporadiquement pour effleurer l'aspirant. Tantôt il se voue aux formes orgueilleuses qui demeurent couvertes dans leur cime par une adoration brutale depuis ses lèvres, tantôt ces dernières s'abritent au siège de son visage comme l'assurance qu'il détient toujours son attention. Les détours ajustent sa gourmandise, mais bien encore plus le recueil au bout de ses doigts qui instrumentalise en dernier lieu le grain de son inclinaison. L'ultime vigueur du détenteur. Son sens œuvre depuis toute son étendue afin d'éprouver la plus petite fièvre chez son succès dévoué. Ses organes ne seront d'assez pour pourvoir à son délice ainsi dédié, et une splendeur délivrée de son harmonie ne parviendra aucunement à le rassasier complètement. Attendu qu'il présume que leurs rencontres s'exprimeront inlassablement de ces lettres, et que l'instant ne sera jamais une garantie à l'assouvir. Et donc plutôt que de déguster les minutes, il opère déjà à ce que les lendemains cautionneront. Sans penser que ce moment doit se contempler comme s'il devait être improbable.

S'il ne s'en remet pas à ce rayonnement, la démonstration sera tout aussi précipitée qu'elle se présentera turbulente. L'embarras suivra, mais dans les contorsions elle devra faire preuve de souplesse. Car d'un geste hâtif et un souffle haletant, il inversera son attentisme pour la maintenir face à ce qui habillait ses arrières précédemment. L'impression isolée à un ton neutre de relief et sans témoigner d'une visible adversité, elle augurera qu'empoignant ses hanches il la recule pour après convenir que son étroitesse soit permise. Et dans cette confirmation, son vigoureux indice reposera sur la devise de celui qui nommera à son propre arbitre l'aisance à tant de régal. Dans un concert de collisions et de gémissements. Ou alors tout au contraire, si dans l'émulation il ne décidait à l'obliger à s'incliner à ses pieds pour plonger son service dans sa facilité par un privilège qu'elle concéderait. Tel un talent salvateur pour qui aurait l'arôme foisonnant plus que de courtoisie.

Bienheureux. Très sûrement enchanté. Elle le détaille. Comme à la découverte d'un élément qui lui aurait échappé. De curiosité du premier écueil, elle abandonne son affiche de séductrice. Et elle examine, bien après le fondement, ce que pourrait révéler la sensation. Sitôt échue l'ivresse, elle songe à de nouvelles impulsions qui la conduiraient à son enthousiasme. Cette impétuosité qui la guide avec le présage de ne pas atteindre l'émergence espérée qu'elle s'active à aviser. Et alors en ressortir des interrogations mais surtout un semblant d'explications. Les raisons de l'emballement, mais au delà les conséquences dans sa volonté.

Comme tous, il parle. Il mentionne et il entretient. D'une fascination il essaie de conférer et de fédérer. Et elle le laisse se convaincre. Augurer qu'il puisse y avoir des déroulements et des aboutissants. L'assurance que deux chemins se croisent de nouveau pour d'autres épisodes de galanterie. Car à l'image des précédents il réfléchit à sa moindre échelle. Il raisonne à la manière de celui qui n'en a pas, et qui ne dispose que de moyens. Puisqu'il n'a pas encore compris. Il ne comprendra d'ailleurs nullement, aujourd'hui ou demain. Qu'il est un sujet et un procédé. Cet organe. Ce prétexte...

Week end (1) du 21 décembre sur Cannes.
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